COSPAR FR
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Le COSPAR, affilié au Conseil International de la Science (ISC), a pour but de promouvoir la recherche spatiale à l’échelle internationale en mettant l’accent sur l’échange de résultats, d’information et de points de vue, ce afin d’offrir un forum de discussion ouvert à tous les chercheurs sur les problèmes pouvant affecter la recherche spatiale. À cette fin, le COSPAR publie des revues scientifiques et organise des assemblées scientifiques ou tout autre événement et initiative allant dans le sens de ces objectifs.
Le rôle du COSPAR est reconnu par la communauté spatiale à travers une série d’initiatives et d’instruments, notamment :
• Défense et promotion de la coopération internationale ;
• Dissémination des résultats de la recherche spatiale à travers ses Assemblées Scientifiques biennales (années paires) ;
• Programme de renforcement des capacités dans des pays en développement, par le biais d’ateliers où étudiants et jeunes chercheurs sont formés aux techniques les plus récentes d’analyse et de traitement des données du spatial ;
• Programme de bourses pour certains participants à ces ateliers ;
• Publications scientifiques, à travers les deux revues phares du COSPAR Advances in Space Research et Life Sciences in Space Research ;
• Symposium du COSPAR, les années impaires, visant à promouvoir la recherche spatiale dans les pays possédant une infrastructure spatiale petite à intermédiaire.
Les organismes membres du COSPAR sont des institutions scientifiques nationales dans 45 pays impliqués dans la recherche spatiale, ainsi que 13 unions scientifiques internationales. De plus, plusieurs sociétés privées et partenaires institutionnels intéressés par l’espace ont le statut de Industry Partner ou de Associated Supporter. Enfin, les quelques 11.000 scientifiques ayant participé dans un passé récent à une activité du COSPAR bénéficient du statut d’Associate qui leur permet d’être associé au travail de l’organisation.
Le COSPAR comprend 8 commissions scientifiques couvrant de larges disciplines, telles que l’observation de la Terre ou l’astrophysique. La Commission A traite par exemple de l’étude de la surface terrestre, de la météorologie et du climat.
De plus, 10 panels couvrent des sujets plus spécialisés, par exemple ballons, débris spatiaux ou protection planétaire. Cette structure scientifique est complétée selon les besoins par des groupes de travail ad hoc, par exemple sur les atmosphères de référence.